...moi, c'est de réduire systématiquement la quantité de beurre dans les recettes de gâteaux !
A vrai dire, il m'est quasiment impossible de mettre plus de 100-120g de beurre dans un gâteau. Pourquoi exactement, je ne saurais pas le dire. Il y a certainement une part de souci diététique, ce qui est un peu ridicule, car manger un gâteau c’est un acte de plaisir, pas de régime ! Mais surtout je ne suis pas une grande amatrice de gâteaux très « beurrés », je trouve ça vite écœurant.
Donc de façon générale, je zappe les recettes qui dépassent le quota acceptable pour moi de beurre (du type Brownie avec 250g de beurre…) ou alors je les modifie.
Tout ce blabla pour en arriver où ? Au gâteau que j'ai fait hier soir ! Un "Marmalade cake" pour être exacte. En effet, il y a depuis un petit moment déjà un pot de confiture d'oranges qui traîne dans le frigo. D'habitude les confitures ça ne fait pas long feu, mais là, C. comme moi la trouvons un peu trop amère pour les tartines du matin. J'ai donc cherché un moyen d'utiliser cette confiture et il m'est revenu à l'esprit qu'il arrivait aux Anglo-Saxons de mettre de la confiture dans leur pâte à gâteaux. Un petit tour sur internet pour voir s'il existait un "Nigel Slater's ou Nigella Lawson's marmalade cake", une compilation des différentes recettes trouvées
ça et
là ou
encore là...
Et là, horreur et damnation : quelle que soit la version, pas moins de 150g de beurre !
Après avoir un peu hésité, je me suis dit qu'il devait y avoir une bonne raison, que c'était peut-être moi qui faisais un blocage idiot et me privais de quelque chose d'extraordinaire. Alors banco pour les 150g de beurre... et puis tant qu'on y est, pourquoi ne pas remplacer une partie de la farine par de la poudre d'amande ? ça se marie si bien avec l'orange.
Au final, un cake qui a une texture très fondante (en bouche mais aussi un peu sur les doigts...) et le mariage de l'orange un peu amère et de l'amande est effectivement une réussite. Pour ma part je reste quand même sur mes positions quant à ce type de gâteaux très "beurrés", mais comme C. l'a trouvé très très gourmand, je me suis dit qu'il avait quand même sa place ici.